L’année 2020, nous a tous marqué profondément avec le confinement lié à l’épidémie de Covid. Durant cette période trouble, Magalie LEVEUGLE, la fondatrice de la marque, a pris le temps de se sensibiliser aux enjeux environnementaux en participant tout d’abord à l’atelier de « La Fresque du Climat », puis plus récemment à « l’Atelier 2 Tonnes ».
Tous ces évènements liés au confinement notamment l’approvisionnement mondialisé subitement à l’arrêt, prennent un nouveau sens, et remettent en avant une réflexion sur une nouvelle activité liée au Upcycling.
L’envie de développer un modèle économique plus responsable, plus écologique et qui répond aux enjeux actuels et à venir.
La marque “Les Petits Lavoisier” réconcilie le prêt à porter et l’écologie pour construire avec vous la mode circulaire et écoresponsable de demain !
D’où vient le nom ‘Les Petits Lavoisier’?
Nous nous sommes inspiré d’Antoine Laurent de Lavoisier, chimiste français du 18e siècle, et sa célèbre phrase “rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”.
Cette phrase est au coeur de notre projet. Créer des vêtements pour bébés, de 6 à 24 mois, à partir de vêtements adultes recyclés.
Connaissez-vous l’histoire de notre logo ?
Il a été dessiné par Marc,11 ans. Il participe au projet Les Petits Lavoisier aux côtés de sa maman Magalie, la fondatrice. A travers ce logo, Marc a souhaité représenter une molécule pour faire un clin d’oeil à monsieur Lavoisier. Les couleurs bleu, blanc, rouge sont le pilier de sur développement de l’activité locale et donc le made in France.
Soucieuse d’apporter des solutions concernant le gaspillage vestimentaire, la marque « Les petits Lavoisier » se lance dans un projet «d’Upcycling»,
Elle transforme les vêtements récupérés en une collection de vêtements pour bébés allant du 6 au 24 mois, pour proposer des cadeaux de naissance unique, écoresponsable.
Comment valoriser le gaspillage vestimentaire qui continue à s’accumuler ? Face à ces constats, aux enjeux climatiques et sociétaux, la réponse doit être simple, évolutive et adaptable, tout en diminuant son impact sur l’environnement.
Pourquoi ne pas réutiliser les vêtements qui s’accumulent ?
Et pourquoi pas se développer au travers d’une Analyse du Cycle de Vie (ACV) pertinente et qui répondra aux éléments suivants :
L’industrie textile participe à l’émission importante de gaz à effet de serre, ce qui représente 10 % des émissions au cours d’une année soit près de 1,2 milliard de tonnes de gaz. Toutes les étapes, qui vont de la fabrication au transport du vêtement, sont concernées.
La fabrication de vêtement génère une consommation de 4 milliards de tonnes d’eau par an et serait responsable à elle seule de 17 à 20% de la pollution de l’eau dans le monde.
Le transport pèse aussi dans le bilan environnemental. Il représente 2% des émissions globales de gaz à effet de serre. C’est plus que les vols internationaux et le trafic maritime réunis. À titre d’exemple, un jean parcourt en moyenne 65 000 km avant d’arriver à sa destination finale, ce qui représente 1,5 fois le tour de la terre.
Désormais, tous les vêtements ont une espérance de vie courte préalablement étudiée, c’est ce qu’on appelle « l’obsolescence programmée des vêtements ». Les industrielles et les marques réduisent volontairement la qualité des matières premières. Ils utilisent par exemple, des cotons de plus en plus fin ce qui leur permet de réduire considérablement le prix de revient, et malheureusement la qualité des vêtements.
Nous achetons deux fois plus de vêtements qu’il y a 20 ans, on lui a même donné un nom « la fast fashion ». On constate que les gens se sont mis à recycler les vêtements, en les revendant sur des sites ou des boutiques de secondes mains. Cependant, cela ne concerne qu’entre 50 et 60% des vêtements recyclés. Le reste est envoyé en Afrique et dans autres pays. Au début, ces pays développaient un commerce local, mais depuis, on constate que les vêtements sont de moins bonne qualité et donc invendables. Ce problème a transformé ce commerce local en une collecte continue de déchets.
On voit apparaître un peu partout dans le monde des montagnes des déchets.
Les Petits Lavoisier
Feed instagram